Les 6 problèmes les plus fréquents en matière de recrutement dans le BTP

Le secteur du BTP est un domaine d’activités à fort potentiel de recrutement. Ainsi, le problème principal du secteur n’est pas la difficulté à remplir le carnet de commandes, au contraire, les chantiers sont là. C’est l’absence de personnel qualifié qui est structurelle. Le département de la Loire en particulier est un territoire extrêmement touché par cette problématique, avec une inquiétude de la Fédération du BTP départementale pour l’avenir. Depuis sa création en 2007, Geiq BTP 42 œuvre, avec les autres acteurs du secteur, pour trouver des solutions de recrutement pérennes et de qualité, profitables pour les salariés comme pour les entreprises. Mais pour trouver des solutions adéquates, il faut d’abord identifier les problèmes majeurs qui se posent aux recruteurs. Manque d’attractivité du secteur, incertitudes économiques, candidats de qualité difficiles à trouver et à fidéliser, motivation et vocations à susciter… Dans cet article, nous pointons les principaux freins à l’embauche dans le BTP, et présentons les solutions proposées par Geiq BTP 42.

Problème 1 : Le bâtiment et les travaux publics, un secteur en déficit d’image

Pas sexy, le BTP ?

C’est en tout cas l’idée qu’on se fait de ce domaine d’activités. C’est pourquoi la Fédération du BTP, située rue de l’Apprentissage à Saint-Étienne, a créé "Expérience Chantier", un espace de réalité virtuelle facilement accessible dans la Maison du BTP - Pôle du secteur à Saint-Étienne. L’objectif de cet espace, inauguré en juillet 2023 et animé par un volontaire en service civique, est de rendre le secteur plus attractif et de le présenter de manière ludique et interactive.
Le bâtiment et les travaux publics gardent une image de métiers contraignants, physiquement difficiles, réservés aux hommes, mal payés… Bref, le secteur a un vrai problème d’attractivité. Or de gros progrès ont été faits ces dernières années pour améliorer la situation et casser ces aprioris : moderniser le secteur en s’appuyant sur des progrès technologiques, intégrer plus de diversité et d’inclusion, améliorer les conditions de travail sur les chantiers…

De vrais progrès dans les conditions de travail et de sécurité

L’organisation de la journée de travail tient compte des conditions météorologiques : adaptation des horaires aux fortes chaleurs estivales, présence de packs d’eau sur les chantiers …
Concernant la pénibilité, les compagnons disposent aujourd'hui de protections renforcées pour effectuer certaines tâches et minimiser au maximum la charge, grâce aux exosquelettes par exemple.
De manière plus générale, le secteur bénéficie d’une mécanisation croissante des approvisionnements. "Cela soulage et facilite certaines tâches, souligne Jean-Pierre Cohadon, adjoint au directeur de l’agence Auvergne Rhône Alpes d’OPP BTP - Organisme professionnel de prévention du BTP : "ponceuses girafes" pour éviter de poncer avec les bras toujours levés, brouettes mécaniques sur chenilles dans les chantiers de démolition, chariots manuscopiques s’élevant jusqu’à 25 mètres…
À cela s’ajoute une digitalisation de certaines fonctions : on peut envoyer maintenant des drones pour visualiser la situation sur un toit. Cela ouvre beaucoup plus de possibilités."

La moitié de la population ne se sent pas concernée

Même si cela reste timide, la part des femmes augmente dans le BTP - Sa progression en 10 ans est à peine supérieure à 1% - essentiellement sur les postes d'encadrement technique mais pas suffisamment encore sur des postes de production. Traditionnellement sous représentées, les femmes représentent pourtant un vivier de compétences et de savoir-faire. Encore faut-il qu’elles se sentent concernées et attirées par un univers décrit comme principalement masculin, et que les recruteurs évitent tout stéréotype de genre lors de leurs recrutements. Une démarche de longue haleine, mais payante à terme. Comme le dit Marion BROSSE, dirigeante de l’entreprise de gros œuvre Brosse SAS, “être une femme dans le BTP n’est pas un frein”.

Pour Manon LEFEBVRE, alternante en maçonnerie de 18 ans dans l’entreprise Mattana, PME du Nord de la Loire, la question d'être une fille ou un garçon dans le BTP est un non-problème : “il suffit de vouloir travailler, aimer être en extérieur et participer à un projet de construction”. La jeune femme souhaite continuer à évoluer dans ce secteur en plein dynamisme.

Les salariés bénéficient d’un accompagnement par l’AG BTP

Particularité de la Loire, l’AG BTP - Association Générale du Bâtiment et des Travaux Publics - est un organisme de soutien et d’accès à la culture et aux loisirs commun à toutes les entreprises du BTP du département.
Chaque salarié du secteur peut solliciter gratuitement une des deux assistantes sociales de l’AG BTP pour une aide. Par ailleurs, moyennant une contribution modeste, on peut également bénéficier d’appuis financiers pour des sorties culturelles, des loisirs, d’un spectacle de Noël pour les enfants, d’un coup de pouce pour la rentrée scolaire…

Des métiers mieux payés qu’on ne le croit

Le salaire moyen est souvent supérieur à ce que l’on peut penser. Certains postes offrent même des revenus tout à fait confortables, comme dans certains métiers (Monteur caténaire, électricien haute tension, postes qualifiés…) Si on accepte une certaine flexibilité dans les horaires (travail de nuit, grands déplacements…) et si on aime l’autonomie, le secteur propose des revenus pouvant atteindre 3500 euros nets par mois, voire davantage dans certains métiers. Par ailleurs, Geiq BTP 42 et de nombreuses entreprises rémunèrent correctement leurs apprentis et respectent scrupuleusement la convention collective.

Problème 2 : Une période d’incertitude économique compliquée pour les entreprises

Les entreprises sortent tout juste d’une période délicate. Hausse des prix de matières premières et de l’énergie, difficultés d’approvisionnement, ralentissement du marché immobilier… À ces tensions se sont ajoutées, pour certaines, des problématiques de trésorerie accentuées par le remboursement du Prêt Garanti par l’État (PGE) contracté pendant la crise sanitaire. Face à ces incertitudes, on a besoin de solutions fiables. Or un recrutement pérenne est un pari sur l’avenir. Les entreprises contraintes, de fait, de se replier sur l'intérim, subissent par la force des choses une vision à court terme plutôt qu’un investissement à long terme.

Problème 3 : Des contraintes administratives chronophages

Les tâches administratives liées à un recrutement et la peur de se tromper sont vues comme autant d’éléments qui alourdissent la charge mentale de journées déjà bien remplies.

Sourcing, gestion RH, tâches administratives : recruter est chronophage

Comment trouver des candidats compétents et motivés ? Il est difficile d’investir du temps dans les formalités administratives d’embauche, puis dans le suivi et l'accompagnement de l'apprenant, si au final il ne reste pas. Comment sécuriser au mieux le recrutement ? Comment fidéliser un salarié en qui on a investi et transmis des compétences ? Ces questions, communes à tous les recruteurs, se posent de manière accrue dans les secteurs en tension comme le BTP.

Les clauses d’insertion sociale : un levier pour les entreprises

Lors des appels d’offres, les collectivités intègrent désormais systématiquement dans la plupart des lots des heures d’insertion sociale. La nouveauté, c’est que de plus en plus de donneurs d'ordre privés y ont recours. Des promoteurs comme Bouygues ou Vinci les intègrent même spontanément, dans un contexte où la notion de RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises devient une partie intégrante de la stratégie d’entreprise.
Le dispositif légal des clauses d’insertion sociale a deux avantages : il vise à renforcer concrètement les possibilités d’insertion pour les personnes éloignées de l’emploi, tout en étant une véritable opportunité pour les entreprises du BTP, en permettant à celles-ci de fidéliser des ouvriers, particulièrement sur les postes à premier niveau de qualification.

Des promoteurs comme Bouygues ou Vinci intègrent aujourd'hui spontanément les clauses d'insertion sociale dans un contexte où la notion de RSE fait partie intégrante de la stratégie d’entreprise

Geiq BTP 42 facilitateur et accompagnateur des entreprises sur les clauses d’insertion

Les clauses d’insertion sociale peuvent rebuter certains recruteurs, auxquels on n’a pas suffisamment présenté les avantages et solutions que peuvent apporter le dispositif. Geiq BTP 42 en maîtrise chaque étape. Du sourcing à l’accompagnement sur le chantier, du tutorat aux démarches administratives, Geiq BTP 42 est un interlocuteur clé pour les entreprises qui peuvent de manière qualitative, grâce à ces clauses, pourvoir leurs besoins en main d'œuvre.

Problème 4 : Candidats wanted !

Quand le bâtiment va, tout va ! Or, tous les recruteurs l’affirment : une de leurs principales difficultés réside dans le manque de compétences des candidats potentiels.

Faire monter en compétences tout en répondant aux besoins sur le chantier : comment faire ?

Exigeant, le bâtiment ? Il y aurait une pénurie de profils, notamment dans les secteurs qui touchent la transition énergétique des bâtiments, les réseaux d’eau, mais aussi la gestion d’équipe ou le numérique. De même, le secteur manque de profils en encadrement d’équipe et maîtrise intermédiaire. Face à cette pénurie de main d'œuvre, comment s’y prendre pour recruter et faire monter en compétences les personnes embauchées ?

Former les personnes aux exigences de l’entreprise :
la solution proposée par Geiq BTP 42

Comme dans tout métier, la compétence technique ne s’acquiert pas du jour au lendemain. C’est pourquoi Geiq BTP 42 propose un dispositif gagnant-gagnant pour les salariés comme pour les entreprises, en proposant un parcours de formation et de qualification sur mesure. En passant par une action de préqualification plus ou moins longue (2 à 10 semaines), puis par un contrat de professionnalisation ou un contrat d’apprentissage, le salarié de Geiq BTP 42 est mis à disposition de l’entreprise, tout en approfondissant les compétences spécifiques liées à son poste lors de ses semaines en formation. À la fin du contrat, l’entreprise dispose d’un collaborateur fidélisé, qu'elle l’embauche en CDD ou en CDI. Les deux parties gagnent ainsi un temps précieux en termes de compétences acquises et de culture d’entreprise.

Problème 5 : La motivation : la clé de voûte de tout l’édifice

Plus encore que la compétence technique, qui s’acquiert, la motivation est essentielle pour un emploi durable dans le BTP.

Mo-ti-vés !

La motivation au travail se détermine principalement par ces quatre caractéristiques : 

• La ponctualité
• L’assiduité
• La capacité d’observation
• La prise d’initiatives

Problème 6 : Un problème sous-estimé : la mobilité des candidats

Parfois la motivation est là, mais les contraintes d’accès sont un réel frein à l’embauche.

Une offre de transport inégale selon les zones du département

Certaines zones du département de la Loire sont majoritairement rurales, avec une difficulté, pour les candidats potentiels, d’accès aux entreprises ou aux centres de formation, par manque de véhicule personnel ou une offre de transports collectifs parfois insuffisante.

Recrutement ou clauses d’insertion,
Geiq BTP 42 est à votre SERVICE !

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